
LA FRANCE EN DEUIL.
La mort de Michel Blanc a bouleversé le monde du Cinéma, dont surtout la Bande du Splendid avec lesquels ils étaient copains depuis les bancs du lycée. Gerard Jugnot en larme.
Michel Blanc, né le 16 avril 1952 à Courbevoie (Seine) et mort le 3 octobre a. Paris 12ᵉ, il ira au lycée Pasteur de Neuilly ou il connaitra son meilleur ami Gérard Jugnot. Il connaitra par la suite tous ses amis du Théâtre du Splendid avec lesquels il vivra une grande amitié.
L’ENSEMBLE DE SA CARRIÈRE, UN ACTEUR COMPLET.
Un acteur complet, il jouera tous les rôles possibles dans le cinéma, de la comédie à des tragédies, du malade jaloux, possessif, en passant par être hypocondriaque, pervers ou looser. Il jouera des responsables politiques, jouera des rôles de bourgeois, mais aussi de SDF, Il jouera des rôles d’humanistes, comiques, mais se surpassera dans des rôles de Bi sexuel avec Gérard Depardieu.
SE RETROUVERA AVEC LES PLUS GRANDS DU CINÉMA.
Il jouera nombreux rôles avec les plus grands du cinéma Français, mais aussi Italiens, comme Coluche, Marie-Anne Chazel, Roberto Benigni, Depardieu, Gerard Jugnot, Daniel Auteuil, Isabelle Adjani, Balasko, Thierry Lhermitte, Kev Adams, Catherine Deneuve, Bernard Giraudeau, Carole Bouquet, Christian Clavier, Jane Birkin, Charlotte Gainsbourg, Patrick Dewaere, Miou Miou, Jean-Pierre Marielle, Didier Bourdon, Emmanuelle Béart, Mélanie Laurent, sans oublier Dany Boon, Pierre Arditi Romain Duris et nombreux autres.
Il retrouvera dans la direction artistique cinématographique des plus grands réalisateurs et producteurs comme Jean-Marie Poiret, Bertrand Tavernier, Coluche, Roman Polanski., Bertrand Blier, et Bien sur Patrice Leconte pour le premier volet des films de son équipe du Splendid. Sans oublier Jean-Pierre Mocky ou André Téchiné. Il sera dirigé par Claude Berri, Pascal Chaumeil, ou tout simplement Dany Boon.
LA MINISTRE DE LA CULTURE ELLE-MÊME SALUE SON ŒUVRE CINÉMATOGRAPHIQUE COMPLÈTE.
Durant les années 1970, Michel Blanc enchaîne en parallèle du théâtre les petits rôles au cinéma. En 1975, suggéré au réalisateur Claude Miller par Patrick Bouchitey lequel joue l’un des personnages principaux avec Patrick Dewaere, il est engagé pour un second rôle significatif dans la comédie dramatique La Meilleure Façon de marcher. La même année, dans Que la fête commence…, le réalisateur Bertrand Tavernier l’engage dans une comédie dramatique historique, où il retrouve, comme lui dans d’autres petits rôles, ses amis Christian Clavier, Thierry Lhermitte et Gérard Jugnot. En 1976, dans Je t’aime moi non plus réalisé par Serge Gainsbourg avec Jane Birkin, il incarne à nouveau un rôle secondaire pour un film plutôt dramatique et avant-gardiste. En 1977, on le retrouve dans le thriller dramatique Le Locataire signé par Roman Polanski à nouveau pour un rôle secondaire où on aperçoit aussi Josiane Balasko et Gérard Jugnot. La même année, il tient encore un fanatique ans la comédie Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine, réalisée par Coluche et Marc Monnet.
Il multiplie les apparitions et en 1978, il est enfin mis en vedette aux côtés de ses amis de la troupe du Splendid, en incarnant le personnage culte de Jean-Claude Dusse dans la comédie Les Bronzés, réalisée par Patrice Leconte et adaptée de la pièce Amours, coquillages et crustacés créée en commun par l’équipe du café-théâtre. Il retrouve ses amis pour d’autres succès cinématographiques parmi lesquels on note Les Bronzés font du ski (1979), toujours sous la direction de Patrice Leconte ou encore, (voix uniquement) Le père Noël est une ordure (1982), de Jean-Marie Poiré.
L’acteur est cantonné par la suite à des seconds rôles d’hypocondriaques râleurs ou de dragueurs maladroits. Avec le réalisateur Patrice Leconte, il tient le haut de l’affiche de plusieurs comédies à succès, Viens chez moi, j’habite chez une copine (1981), avec Bernard Giraudeau Ma femme s’appelle reviens (1982), aux côtés d’Anémone puis (1983) avec Jane Birkin et Jacques Villeret. Il retrouve toute la bande du Splendid pour la satire Papy fait de la résistance (1983), réalisée par Jean-Marie Poiré.
Passage à la réalisation (années 1980)
Michel Blanc devient réalisateur avec la comédie Marche à l’ombre en 1984. De bons dialogues et le dispositif du duo contrasté assurent au film le plus grand succès de l’année au cinéma avec 6,1 millions de spectateurs Le réalisateur quitte la troupe du Splendid.
L’acteur interprète un bisexuel dans la comédie noire Tenue de soirée (1986), écrite et réalisée par Bertrand Blier ; il donne la réplique à Gérard Depardieu et à Miou-Miou. Il partage l’affiche de la comédie Une nuit à l’Assemblée nationale, de Jean-Pierre Mocky, ave Jean Poiret et Jacqueline Maillan. Il change de registre en tenant le rôle-titre, sombre et ambigu, du drame Monsieur Hire (1989), d’après Georges Simenon. La même année, il joue dans la comédie Chambre à part, en compagnie des chanteurs Jacques Dutronc et Lio. Il incarne un communiste épurateur dans la satire historique Uranus (1990), de Claude Berri, avec Gérard Depardieu et Jean-Pierre Marielle.
DIVERSIFICATION (années 1990)
Michel Blanc avec Philippe Noiret, Carole Bouquet et Josiane Balasko pour la présentation de Grosse Fatigue au festival de Cannes 1994.
Durant les années 1990, Michel Blanc se fait plus rare, préférant se consacrer au théâtre. Ainsi, il apparaît au cinéma quand Bertrand Blier le dirige une seconde fois pour Merci la vie (1991), où il seconde le tandem Anouk Grinberg Charlotte Gainsbourg. Puis, il joue dans le drame fantastique Prospero’s Books (1991), de Peter Greenaway ; tient un second rôle dans le drame Toxic Affair (1993), porté par Isabelle Adjani.
Surtout, il surprend une nouvelle fois avec sa deuxième réalisation, la comédie Grosse Fatigue 1994, dans laquelle il se fait voler sa vie par son sosie. Il y a pour partenaire Carole Bouquet. Toujours intéressé par des projets étrangers, il partage l’affiche de la comédie Le Monstre (1994) avec Roberto Benigni, également réalisateur. Il participe aussi à la comédie chorale Prêt-à-porter, de Robert Altman, sortie la même année.
En 1995, Patrice Leconte, le réalisateur fétiche du Splendid, lui offre un second rôle, celui d’un producteur véreux dans Les Grands Ducs. Le tournage de cette comédie portée par le trio Jean-Pierre Marielle, Philippe Noiret, Jean Rochefort se passe mal et, pour couronner le tout, le film est un échec commercial.
En 1999, Michel Blanc réalise Mauvaise Passe, un film de mœurs sombre, où il ne joue pas, porté par Daniel Auteuil, entouré d’une distribution internationale, qui traduit son humeur du moment.
CONSÉCRATION DANS UN REGISTRE DRAMATIQUE (ANNÉES 2000)
Au début des années 2000, il sélectionne soigneusement ses projets, fédérant à chaque fois le grand public tout d’abord en 2002, avec la comédie dramatique chorale Embrassez qui vous voudrez, qu’il écrit et réalise, dans laquelle il s’offre aussi un rôle sur mesure Puis à la télévision, il trouve deux rôles dramatiques importants : celui du drame L’Affaire Dominici (2003), face à Michel Serrault, puis le thriller historique 93, rue Lauriston, où il a pour partenaire Samuel Le Bihan.
Dans un registre comique, si la comédie Madame Édouard dont il partage l’affiche avec Didier Bourdon, passe inaperçue en 2004, la comédienne et scénariste Isabelle Mergault lui offre un beau succès public en 2005 avec la comédie dramatique Je vous trouve très beau, où il incarne un agriculteur veuf et aigri en mal d’amour. L’année suivante, l’acteur retrouve la troupe du Splendid pour conclure avec succès (plus de dix millions d’entrées) leur trilogie culte avec Les Bronzés 3, toujours sous la direction de Patrice Leconte.
Durant les années suivantes, l’acteur préfère creuser le registre dramatique : il fait ainsi partie de la distribution chorale du drame Les Témoins, d’André Téchiné. Il y a pour partenaires Emmanuelle Béart et Sami Bouajila. Puis il partage l’affiche du thriller Le Deuxième Souffle 2007), d’Alain Corneau, avec Monica Bellucci et avec Daniel Auteuil. Pour finir, il retrouve André Téchiné pour le drame La Fille du RER (2009), où il donne cette fois la réplique à Émilie Dequenne et à Catherine Deneuve. Parallèlement à ces projets importants, il tient aussi un petit rôle dans la comédie à petit budget Nos 18 ans (2008), de Frédéric Berthe.
Son retour à la comédie dans un projet de premier plan, avec Une petite zone de turbulences, d’Alfred Lot, qu’il co-scénarise, où il incarne un hypocondriaque, passe inaperçu. Il revient au drame : en 2011, il joue un père de famille dans Et soudain, tout le monde me manque, de Jennifer Devoldère, face à Mélanie Laurent. Puis, il donne la réplique à Olivier Gourmet dans le thriller politique L’Exercice de l’État, de Pierre Schoeller. Son jeu d’acteur lui vaut le César du meilleur second rôle.
SECOND RÔLE (années 2010 et 2020)

En 2013, Michel Blanc joue avec Josiane Balasko dans la comédie dramatique Demi-sœur, réalisé par cette dernière. Il incarne un maire français dans le mélodrame suédois Les Recettes du bonheur, de Lasse Hallström, sorti en 2014.
En 2015, il fait confiance à un autre acteur passé à la réalisation, Jean-Paul Rouve, pour un drame acclamé, intitulé Les Souvenirs. La même année, il tient un petit rôle dans la comédie potache Les Nouvelles Aventures d’Aladin, portée par Kev Adams.
En 2016, il évolue aux côtés de Romain Duris et d’Alice Belaïdi dans la comédie noire Un petit boulot, quatrième long-métrage de Pascal Chaumeil. Blanc est aussi coscénariste du film. L’année suivante, il tient un second rôle dans une autre comédie populaire, Raid dingue, réalisée par Dany Boon.
L’année suivante, il livre son cinquième film en tant que réalisateur : la comédie dramatique Voyez comme on danse, suite de son succès de 2002, Embrassez qui vous voudrez. Il y retrouve des anciens partenaires de jeu, Karin Viard, Carole Bouquet, Jacques Dutronc et Charlotte Rampling, auxquels il joint des comédiens rencontrés lors du tournage des Souvenirs Jean-Paul Rouve et William Lebghil. Pour la première fois de sa carrière de cinéaste, les critiques sont réservées, et le public ne suit pas : 420 000 spectateurs pour un budget de neuf millions d’euros.
En 2023, il joue l’illettré Émile Menoux, dans Les Petites Victoires de Mélanie Auffret, aux côtés de Julia Piaton. En 2024 il tourne dans La Cache, du réalisateur suisse Lionel Baier, adapté de La Cache, roman de Christophe Boltanski, Prix Femina 2015.
AMAZLIFE salut un grand acteur qui nous a toujours émerveillé par son talent entier mais aussi par ces heures entières ou nous avons rigolé par ses prouesses comiques d’acteurs. Pas assez de césar pour son œuvre cinématographique d’acteur. Un message pour toi, Michel surtout Au ciel ne change pas et continue de faire Rire ceux qui sont au Paradis avec toi.