Une audience très attendue

Lors de son audition devant le Sénat américain, Robert F. Kennedy Jr. a tenté de nuancer son image, notamment sur les sujets sensibles comme les vaccins et l’avortement. Voici les principaux points à retenir :
Défense sur la question des vaccins
Il a affirmé : “Je ne suis pas antivaccin”, malgré ses prises de position passées mettant en doute la sécurité de certains vaccins.
Il a insisté sur son soutien à la liberté de choix en matière de vaccination, ce qui n’a pas convaincu tous les sénateurs.
Pression des démocrates
Les sénateurs démocrates ont vivement critiqué son passé militant contre la vaccination, rappelant ses déclarations polémiques et son rôle dans la désinformation scientifique.
Clarification sur l’avortement
Il a déclaré qu’il respecterait la loi en vigueur aux États-Unis sur le droit à l’avortement, une tentative de rassurer les élus modérés.
Une audition tendue
L’audience a révélé un clivage net : les républicains l’ont en grande partie soutenu, tandis que les démocrates ont exprimé leur scepticisme.
Il a semblé chercher à adoucir son image pour obtenir la confirmation de sa nomination.
L’issue du vote au Sénat reste incertaine, mais son audition a montré qu’il reste une figure controversée.
Oui, lors de son audition devant le Sénat américain, Robert F. Kennedy Jr. a maintenu certaines de ses critiques contre l’industrie pharmaceutique, bien qu’il ait tenté d’adopter un ton plus mesuré. Voici les principales accusations qu’il a formulées ou sous-entendues :
Collusion entre l’État et les laboratoires pharmaceutiques.
Il a dénoncé l’influence excessive des grandes entreprises pharmaceutiques sur les agences de santé publiques.
Il a laissé entendre que les politiques de vaccination aux États-Unis étaient influencées par des intérêts financiers plutôt que par des considérations strictement sanitaires.
Pressions politiques et censure
Il a évoqué les tentatives de certains élus et institutions de le faire taire en raison de ses positions sur les vaccins et la santé publique.
Il a notamment critiqué les plateformes de médias sociaux qui auraient censuré ses prises de parole sous pression du gouvernement et des groupes pharmaceutiques.
Dénonciation d’une médecine guidée par le profit
Il a insisté sur le fait que certaines décisions sanitaires, y compris pendant la pandémie de Covid-19, auraient été dictées par des intérêts commerciaux plutôt que par la science.
Toutefois, il a été plus prudent que par le passé, évitant d’entrer dans des accusations trop directes pour ne pas compromettre ses chances de confirmation par le Sénat.
Verdict du Sénat attendu pour l’autoriser à être Ministre de la Santé.
Le Sénat américain est composé de 100 sénateurs, répartis entre le Parti républicain et le Parti démocrate. Actuellement, les républicains détiennent 53 sièges, les démocrates en ont 45, et deux sénateurs indépendants qui votent généralement avec les démocrates.
Robert F. Kennedy Jr., nommé ministre de la Santé par le président Donald Trump, doit obtenir l’approbation du Sénat pour sa nomination. Étant donné la majorité républicaine, il est probable que sa nomination soit confirmée, bien que des sénateurs démocrates puissent exprimer des réserves.
Un grand nombre de conspirationnistes attendaient des déclarations et diverses accusations avec preuves.
Oui, de nombreux partisans des théories du complot s’attendaient à ce que Robert F. Kennedy Jr. fasse des accusations plus spectaculaires contre l’industrie pharmaceutique, les autorités sanitaires ou même des personnalités politiques influentes. Cependant, sa prise de position plus modérée lors de l’audition a déçu certains de ses soutiens les plus fervents. Voici ce qu’on peut en conclure :
1- Attentes des conspirationnistes
- Beaucoup espéraient qu’il présente des preuves ou des révélations concrètes sur des conspirations qu’il aurait dénoncées dans ses écrits ou déclarations précédentes, notamment sur la manipulation des politiques publiques par des entreprises pharmaceutiques.
- Ils attendaient également une critique plus acerbe du “système” de santé, en particulier concernant la pandémie de Covid-19 et la gestion de la crise sanitaire.
2- Réaction à ses déclarations
- Lors de l’audition, Robert F. Kennedy Jr. a préféré adopter un discours plus mesuré et diplomatique pour se donner une chance de confirmation, ce qui a déçu ceux qui espéraient une dénonciation en grande pompe.
- Certains commentateurs proches de ces mouvements ont exprimé leur mécontentement, estimant qu’il n’avait pas assez tenu tête aux sénateurs et n’avait pas développé les accusations qu’ils attendaient.
3- Dilemme politique
- Bien qu’il ait tempéré ses propos pour satisfaire à la procédure de confirmation, il est probable que ses anciens partisans se sentent frustrés par son approche plus pragmatique. Il a clairement voulu se distancer de l’image de “radical” pour augmenter ses chances d’obtenir le poste de ministre de la Santé.
Cela montre que ses déclarations devant le Sénat ont marqué un tournant, où il a essayé de concilier ses opinions personnelles avec les exigences politiques et institutionnelles de son poste potentiel.
Un résultat d’audience très attendu pour savoir si Kennedy junior peut être Ministre de la Santé sous le Gouvernement de Donald Trump. Nous sommes certains que ce dernier a déjà une autre solution à lui proposer en cas de refus du Sénat.
Les républicains étant majoritaires pour le vote, nous avons toutes les raisons de croire qu’il recevra une validation pour être ministre de la Santé US.