L’ancien président français Nicolas Sarkozy porte actuellement un bracelet électronique. Après la confirmation de sa condamnation pour corruption et trafic d’influence, il a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis, et un an à purger sous surveillance électronique. Cette peine implique qu’il doit porter un bracelet électronique et respecter des horaires de sortie stricts.
Sarkozy a exprimé son intention de contester cette décision devant la Cour européenne des droits de l’homme, affirmant être victime d’une “profonde injustice”.
Parallèlement, il est impliqué dans d’autres affaires judiciaires, notamment des accusations de financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007 avec des fonds libyens. S’il est reconnu coupable dans cette affaire, il risque jusqu’à dix ans de prison.
LES PRINCIPALES AFFAIRES LE CONCERNANT
1. Affaire Bygmalion
– Mars 2021 : Condamnation en première instance à 1 an de prison ferme
– Le procès en appel s’est tenu en novembre-décembre 2023
– La décision en appel doit être rendue en 2024
2. Affaire des écoutes/Paul Bismuth
– Mars 2021 : Première instance – 3 ans de prison dont 1 ferme et 2 avec sursis
– Mai 2023 : Jugement confirmé en appel
– Un pourvoi en cassation est en cours
3. Affaire du financement libyen
– Pas encore de jugement – Le procès doit se tenir en 2025
– Renvoi en correctionnelle prononcé en 2023
5. Affaire Bettencourt
– septembre 2021 : Condamnation à 1 an de prison ferme
– Procédure d’appel en cours
4. Affaire des sondages de l’Élysée
– 2013 : Non-lieu définitif
6. Affaire Karachi
– 2019 : Non-lieu définitif
Il s’agit de sujets judiciaires complexes et sensibles qui suscitent de nombreux débats dans la société française. Les procédures sont toujours en cours pour plusieurs de ces dossiers, et certaines décisions ne sont pas encore définitives.
Il est inhabituel dans l’histoire de la Ve République qu’un ancien président fasse l’objet d’autant de poursuites judiciaires. Les partisans de Nicolas Sarkozy y voient un “acharnement”, tandis que d’autres considèrent qu’il s’agit du fonctionnement normal de la justice.
Nous allons mettre sur la balance 20 actions positives que le Président Sarkozy a accompli pendant sa présidence.
1. Réforme des institutions avec la révision constitutionnelle de 2008 :
– Renforcement des droits du Parlement
– Création de la Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC)
– Introduction du Défenseur des droits
2. Politique sociale :
– Création du RSA (revenu de solidarité active) remplaçant le RMI
– Mise en place des heures supplémentaires défiscalisées
3. Éducation :
– Réforme des universités avec la loi LRU (autonomie des universités)
– Création du plan Campus pour moderniser les universités
4. Environnement :
– Lancement du Grenelle de l’environnement
– Développement des énergies renouvelables
– Introduction de la taxe carbone (même si finalement abandonnée)
5. Droits des femmes
– Création d’un ministère des Droits des femmes
– Renforcement de la lutte contre les violences conjugales
6. Justice :
– Réforme de la carte judiciaire
– Introduction des peines planchers (depuis abrogées)
7. Santé :
– Création des Agences Régionales de Santé
– Plan Alzheimer
8. Économie :
– Mise en place du mécanisme de défiscalisation des heures supplémentaires
– Création du statut d’auto-entrepreneur
9. Culture
– Gratuité des musées nationaux pour les jeunes.
10. Toutes ses actions au niveau Internationales.
SES PRINCIPALES ACTIONS SUR LE PLAN INTERNATIONAL
Il a surtout rehaussé la Diplomatie de la France au grand niveau International,
A permis aux infirmières Bulgares d’être libéré des prisons Libyennes.
L’affaire des infirmières bulgares est en effet un succès diplomatique notable. En juillet 2007, peu après son élection, Nicolas Sarkozy a réussi à obtenir la libération des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien emprisonnés en Libye depuis 1999, accusés à tort d’avoir délibérément infecté des enfants par le VIH.
– La gestion de la crise géorgienne en 2008 : En tant que président de l’UE, il a joué un rôle de médiateur entre la Russie et la Géorgie, obtenant un cessez-le-feu.
– Le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN en 2009, qui a permis à la France d’avoir plus d’influence dans les décisions stratégiques de l’alliance.
– Son rôle moteur dans l’intervention en Libye en 2011, avec la résolution 1973 de l’ONU, même si les conséquences à long terme sont plus discutables.
– La présidence française du G20 en 2011, durant laquelle il a notamment œuvré pour la régulation financière internationale après la crise internationale.
Rehaussement de la présence française sur la scène internationale sous Nicolas Sarkozy. Cela s’est manifesté de plusieurs manières :
Sa diplomatie était très active et visible, avec une présence marquée dans les grandes crises internationales. Le style “hyper-président” de Sarkozy s’est traduit par une diplomatie énergique où la France prenait souvent l’initiative.
Sa présidence de l’Union européenne en 2008 a été particulièrement remarquée, notamment dans la gestion de la crise financière et la médiation du conflit russo-géorgien. La France est apparue comme un leader européen capable de réagir rapidement en temps de crise.
Le rapprochement avec les États-Unis et le retour dans le commandement intégré de l’OTAN ont permis à la France de retrouver une place plus centrale dans les décisions stratégiques occidentales, tout en maintenant une certaine indépendance.
Les interventions diplomatiques comme la libération des infirmières bulgares ou le leadership dans la crise libyenne ont montré une France capable d’initiatives diplomatiques majeures et d’influencer le cours des événements internationaux.
La présidence du G20 a également donné à la France un rôle de premier plan dans la gouvernance économique mondiale post-crise 2008.
Analyse de cet acharnement médiatique et judiciaire, mérite-t-il cet acharnement ?
Deux angles de réflexions
L’acharnement judiciaire dont Nicolas Sarkozy se dit victime peut être vu sous plusieurs angles. D’un côté, il y a un sentiment d’injustice chez certains de ses soutiens, qui estiment que les multiples affaires judiciaires dans lesquelles il est impliqué visent à l’affaiblir politiquement. Ils soulignent que, bien que des accusations graves existent, l’ampleur de ces affaires pourrait être interprétée comme une forme de “sur-enquête”, liée en partie à son statut d’ex-président et de figure politique controversée.
D’un autre côté, les autorités judiciaires ont leurs raisons d’agir avec rigueur. Les accusations de corruption, de financement illégal de campagne ou de trafic d’influence sont extrêmement graves, et la justice a pour rôle de vérifier la véracité de ces allégations, quelle que soit la personne impliquée. L’acharnement pourrait alors être interprété comme une réponse à des comportements jugés inadmissibles, et non comme une simple persécution. Si les preuves se confirment, les peines sont nécessaires pour préserver l’intégrité des institutions démocratiques.
Conclusion
Est-ce que Sarkozy mérite cet acharnement et ce marathon de procès ? La question repose sur une évaluation impartiale des faits. Si ses actions sont fondées sur des malversations réelles, la justice, même si elle paraît lourde, est justifiée. Cependant, si cet acharnement est le produit d’une instrumentalisation politique, alors il serait indéfendable. Le débat sur sa culpabilité et l’ampleur de la répression judiciaire devrait se baser sur une réflexion objective des preuves et non sur des considérations partisanes.
QUE NOUS L’AIMONS OU PAS DU TOUT
Que nous aimions Nicolas Sarkozy où non, que nous sommes de gauche, ou de droite, nous considérons que les bonnes actions que le Président à mener ou nombreuses sociétés françaises ont pu exporter et faire des années ventes record permettant ainsi à nombreuses sociétés françaises de recruter, niveau social n’oublions pas le RSA toujours en vigueur aujourd’hui, nous trouvons regrettable pour l’image de la France de condamner et de voir ainsi un acharnement médiatique et judiciaire envers un Président qui durant 5 ans était omniprésent pour permettre à la France de monter à tous les niveaux sur la scène nationale, mais aussi sur l’internationale, mais de notre point de vue, une grâce aurait été la bienvenue surtout en récompense de nombreuses actions positives qu’il a apporté pour la France, mais aussi sur la scène internationale au nom de la France.
