Noa Argamani, enlevée par le Hamas lors du festival de musique de Réïm le 7 octobre 2023, a enduré des conditions de captivité extrêmement éprouvantes pendant 245 jours. Durant cette période, elle a été déplacée à travers quatre appartements différents dans la bande de Gaza, sans jamais être détenue dans les tunnels souterrains.
Selon des témoignages, notamment celui de la mère d’une autre otage, Noa et certaines autres femmes étaient « retenues comme esclaves dans une villa de luxe ». Elles étaient contraintes de nettoyer la cour, de faire la vaisselle et de préparer la nourriture qu’elles n’étaient pas autorisées à consommer elles-mêmes.
Les conditions d’hygiène étaient précaires : Noa n’a été autorisée à se doucher que deux fois par mois. Elle a également subi des privations sévères de nourriture et d’eau. Pour faire face à ces épreuves, elle pratiquait la pleine conscience et se remémorait des moments heureux, comme ses aventures en plongée sous-marine.
Durant sa captivité, Noa a été blessée lors d’une frappe aérienne israélienne. Elle a précisé que, malgré cette blessure, personne n’est venu l’aider, ni la croix rouge, ni une agence de l’ONU.
Malgré ces conditions difficiles, Noa a appris quelques rudiments d’arabe et a servi de porte-parole pour d’autres femmes otages. Elle a également été autorisée à sortir occasionnellement, déguisée en femme palestinienne, mais ces sorties étaient rares, et elle craignait chaque nuit que ce soit la dernière de sa vie.
Après sa libération le 8 juin 2024, Noa a exprimé sa gratitude d’être en vie, qualifiant sa survie de « miracle ». Elle a également souligné l’importance d’apprécier chaque jour et a participé à une célébration intitulée « Retour à la vie » pour marquer sa libération.
Son témoignage met en lumière les conditions inhumaines et les souffrances endurées par les otages, tout en soulignant leur résilience face à l’adversité. Chaque otage vivant des conditions différentes en fonction de ses geôliers, certains humiliés jusqu’à des sévices sexuelles, d’autres battus et torturés physiquement, nous espérons le retour de tous les otages.si possible sans contrepartie pouvant nuire à la sécurité de millions d’habitants.
Merci à l’ONU d’avoir accepté de faire témoigner cette ex-otage mettant à la lumière la barbarie des terroristes du Hamas, souvenons-nous elle a été enlevée alors qu’elle faisait la fête avec des amis lors du Festival Nova.
Nous souhaitons chaque minute le retour des otages, qu’ils puissent retrouver leurs vies d’avant et surtout leurs familles.
