
L’INTELLIGENCE ARTIFICIEL AU SERVICE DE L’ANTI-TERRORISME.
Les États-Unis ont récemment mis en place des mesures pour identifier et expulser les étudiants étrangers exprimant un soutien à des organisations terroristes comme le Hamas. Le département d’État a lancé une initiative nommée « Catch and Revoke » qui utilise l’intelligence artificielle pour analyser les activités en ligne, notamment les réseaux sociaux, des détenteurs de visas étudiants. Cette surveillance vise à détecter les sympathies envers des groupes terroristes désignés, ce qui peut entraîner la révocation du visa et l’expulsion des individus concernés.
Cette initiative s’inscrit dans une approche plus large du gouvernement américain pour lutter contre l’antisémitisme et le soutien au terrorisme sur les campus universitaires. Elle implique une collaboration avec le département de la Sécurité intérieure et le département de la Justice. Les autorités américaines ont clairement indiqué qu’il y aurait une tolérance zéro envers les visiteurs étrangers soutenant des organisations terroristes, avec des sanctions allant du refus de visa à l’expulsion.
Ces mesures ont suscité des préoccupations parmi les défenseurs des droits civiques, qui craignent des atteintes à la liberté d’expression et des erreurs potentielles dans l’identification des individus. Des organisations comme la Foundation for Individual Rights and Expression (FIRE) et le Comité américano-arabe anti-discrimination ont critiqué ce programme, soulignant que l’IA pourrait ne pas saisir les nuances du conflit israélo-palestinien et risquerait de pénaliser des discours protégés par le Premier Amendement. Nous reconnaissons bien ces deux organisations ayant nombreux membres pouvant soutenir des organisations terroristes.
Parallèlement, certaines universités américaines font face à des pressions de la part de donateurs et d’anciens étudiants pour prendre position contre le soutien au terrorisme sur leurs campus. Des donateurs ont menacé de retirer leur soutien financier à des institutions tolérant des discours ou des actions perçus comme favorables à des organisations terroristes.
Ces développements reflètent une volonté accrue des autorités américaines de surveiller et de sanctionner le soutien aux organisations terroristes, tout en soulevant des questions sur l’équilibre entre sécurité nationale et protection des libertés individuelles.
Non, les citoyens américains ne risquent pas de sanctions pénales ou d’expulsions dans le cadre de cette initiative. La Constitution des États-Unis protège la liberté d’expression, y compris les opinions controversées, grâce au Premier Amendement.
Pourquoi les Américains ne sont pas concernés par les expulsions ?
L’initiative “Catch and Revoke” cible uniquement les détenteurs de visas (étudiants étrangers, travailleurs temporaires, etc.). Les Américains, en tant que citoyens ou résidents permanents, bénéficient de droits constitutionnels qui les protègent contre l’expulsion ou la révocation de leur statut.
ILS RISQUENT EN REVANCHE NOMBREUSES POURSUITES
Sanctions académiques ou professionnelles:
Certaines universités peuvent prendre des mesures disciplinaires contre des étudiants ou des professeurs exprimant un soutien explicite au Hamas, surtout si cela est perçu comme une incitation à la violence.
Pression sociale et financière : Plusieurs donateurs et entreprises coupent les financements et les collaborations avec des institutions ou des individus soutenant des groupes considérés comme terroristes.
Enquêtes fédérales : Si un citoyen américain est soupçonné de financer ou d’apporter un soutien matériel au Hamas, il peut être poursuivi sous la loi antiterroriste américaine.
Conclusion d’Amazlife
Les étudiants étrangers risquent des expulsions immédiates, mais les citoyens américains restent protégés par le Premier Amendement. Toutefois, ils peuvent faire face à des pressions économiques, sociales et, dans certains cas, à des enquêtes judiciaires s’ils franchissent la ligne du soutien matériel au terrorisme, Nous rêvons d’une seule chose, que l’Europe suive le pas pour lutter contre le terrorisme de tout genre. Soutenir le terrorisme en Europe n’a pas non plus sa place sur le continent !