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80 ANS DE LA LIBÉRATION DES CAMPS DE LA MORT ET D’AUSCHWITZ

Hier, le 27 janvier 2025, a eu lieu la commémoration du 80ᵉ anniversaire de la libération du camp de concentration et d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau. La cérémonie principale s’est déroulée à Oswiecim, en Pologne, avec la participation d’environ 3 000 invités, dont des délégations de plus de 50 pays et une cinquantaine de survivants de l’Holocauste.

Des survivants, tels que Leon Weintraub, Tova Friedman et Marian Turski, ont partagé leurs témoignages émouvants, mettant en garde contre la résurgence de l’antisémitisme et des idéologies d’extrême droite. Ils ont souligné l’importance de la vigilance et du courage pour contrer ces menaces contemporaines.

Parmi les dignitaires présents figurait le roi Charles III du Royaume-Uni, qui a visité le camp et participé à une cérémonie commémorative, marquant ainsi la première visite d’un monarque britannique à Auschwitz. En parallèle, le prince William et la princesse Kate ont assisté à une cérémonie à Londres, où ils ont rencontré des survivants de l’Holocauste. Le prince William a évoqué les discussions qu’ils ont eues avec leur fils aîné, le prince George, sur l’Holocauste, soulignant l’importance de l’éducation pour les générations futures.

En France, diverses manifestations ont eu lieu pour marquer cette journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah. La Fondation pour la Mémoire de la Shoah a recensé plusieurs événements commémoratifs à travers le pays, reflétant l’importance de cette date dans le devoir de mémoire collectif.

Ces commémorations ont rappelé la nécessité de se souvenir des atrocités passées pour prévenir leur répétition et de lutter activement contre l’antisémitisme et la haine sous toutes leurs formes.

LE RÔLE DES SOCIALISTES ET DE LA DROITE PENDANT LA SHOAH.

1. Les socialistes pendant la Shoah

Communistes dans la Résistance :
  • Engagement dans la Résistance : Une grande partie des militants surtout communiste se sont opposés au régime de Vichy et ont rejoint la Résistance. Des figures comme Jean Moulin, ancien préfet proche des socialistes, ont joué un rôle crucial dans l’organisation de la Résistance unifiée.

 

  • Les communistes Français se sont engagé dans la résistance pour se battre contre l’Allemagne en guerre avec la Russie de Staline.

 

  • Groupes résistants : Beaucoup de communistes ont rejoint des réseaux comme les Francs-Tireurs et Partisans (FTP) ou le Mouvement Libération-nord, qui regroupait des résistants issus des classes populaires et des milieux ouvriers.

 

  • Solidarité avec les persécutés : Des socialistes ont aidé des Juifs à se cacher ou à fuir. Léon Blum, leader socialiste et ancien Premier ministre, déporté à Buchenwald en 1943, a refusé de collaborer avec les nazis malgré des pressions.
 
Socialistes sous Vichy :
  • Exclusions et opportunisme : nombreux socialistes de carrière ont soutenu Vichy, par opportunisme ou par conviction.

 

  • Les principaux leaders politiques de Vichy était membre des cartels divers socialistes de Gauches ou proche Laval, Bousquet, Marechal Pétain et nombreux autres. 

 

La droite pendant la Shoah

Droite collaborationniste :
  • Adhésion à Vichy : Une partie minoritaire de la droite conservatrice et nationaliste a soutenu le régime de Vichy, souvent par anticommunisme et antirépublicanisme ou tout simplement par idéologie antisémite.

 

  • Pierre Laval (socialiste et principal collaborateur du maréchal Pétain, figures de la droite autoritaire, ont orchestré la collaboration avec l’Allemagne, notamment dans la déportation des Juifs.

 

  • Les lois antisémites de Vichy (Statut des Juifs de 1940 et 1941) ont été promulguées sans pression allemande.

 

  • Partis et groupes extrémistes Des groupes d’extrême droite, comme la Milice française dirigée par Joseph Darnand, ont collaboré activement avec les nazis, traquant les résistants et les Juifs.

 

Droite résistante :
  • Une grande partie de la droite s’est opposée à Vichy et à l’Occupation. Des figures comme Charles de Gaulle ou Georges Bidault ont représenté une droite républicaine et patriotique dans la Résistance.

 

  • Certains catholiques de droite, en désaccord avec l’antisémitisme et les dérives du régime, ont aidé à sauver des Juifs. Par exemple, l’abbé Pierre, proche de la droite chrétienne, a joué un rôle actif dans la protection des persécutés.

 

RÔLE DE LA POLICE ET DE LA GENDARMERIE FRANÇAISE

La police et la gendarmerie françaises ont joué un rôle crucial dans l’organisation et l’exécution des rafles de Juifs à Paris, à Nice et ailleurs sous l’Occupation. Sous le régime de Vichy et en collaboration avec les forces d’occupation nazies, ces institutions ont participé activement à la persécution des populations juives, bien souvent sans coercition directe des Allemands.

La police et les rafles à Paris

La Rafle du Vél’d’Hiv (16-17 juillet 1942) :
  • À Paris, la police française a organisé la plus grande arrestation massive de Juifs sur le sol français.
  • Sur ordre des autorités de Vichy, environ 9 000 policiers français ont été mobilisés pour arrêter 13 152 Juifs, dont 4 115 enfants, qui n’étaient initialement pas demandés par les Allemands.
  • Ces arrestations ont conduit à leur internement dans le Vélodrome d’Hiver, avant leur déportation vers les camps de Drancy, puis Auschwitz.
  • Cette opération a été réalisée presque exclusivement par la police française, sans intervention directe de la Gestapo.

 

Rôles spécifiques
  • La Préfecture de Police de Paris, sous René Bousquet et Émile Hennequin, a planifié ces opérations.

 

  • Des listes de Juifs à arrêter avaient été préparées à l’avance grâce aux fichiers recensant les Juifs, créés par l’administration française.

La police et les rafles à Nice

1. Contexte local :

  • Nice se trouvait sous occupation italienne fachiste jusqu’en septembre 1943, période durant laquelle les Italiens ont souvent protégé les Juifs, empêchant les arrestations.

 

  • Après l’occupation allemande en septembre 1943, la situation a changé, et la police française a collaboré activement avec les Allemands pour les arrestations de juifs de tout âge.

2. Participation aux arrestations :

  • Les forces de police françaises ont aidé à identifier, localiser et arrêter des Juifs, même dans des lieux où ils avaient cherché refuge, comme dans des couvents ou des villages reculés.
  • La gendarmerie a souvent été mobilisée pour des opérations en zone rurale.

3. Rafles significatives :

Plusieurs rafles ont eu lieu, comme celle du 26 mai 1944, où des dizaines de Juifs ont été arrêtés et déportés.

Motivations et responsabilités

  • Collaborations volontaires : Ces actions n’étaient pas imposées par les Allemands, mais répondaient à une politique de collaboration active, initiée par le régime de Vichy.
  • Adhésion à l’antisémitisme d’État : Les lois antisémites promulguées par Vichy, telles que le statut des Juifs, facilitaient l’identification et la persécution des Juifs.
  • Rôle administratif : La police française a systématiquement utilisé les recensements et les fichiers établis dès 1940 pour organiser les rafles

 

  • LE RÉGIME DE VICHY (1940-1944)

Le 10 juillet 1940, la majorité des parlementaires remettent les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. La France n’est plus en République même si le Sénat et la Chambre des députés n’ont pas été dissous.

Le territoire français est occupé aux trois cinquièmes par l’armée allemande. Le destin du pays et les conditions de la paix futures sont imprévisibles. Pourtant, le nouveau régime prétend administrer la France et lance des réformes administratives (création des préfets régionaux, étatisation de la police) dont certaines avaient été préparées avant-guerre. Il maintient le département, comme si la vie continuait normalement. Dans le même temps, il s’engage dans une collaboration d’État avec l’Allemagne, jeu de dupes qui transforme progressivement les structures gouvernementales en auxiliaires de l’Occupant. Dans ce contexte, cinq personnalités se compromettent lourdement avec les nazis en occupant le poste de ministre de l’Intérieur au sein du gouvernement principalement Socialiste de Vichy :

  • Adrien Marquet
  • Marcel Peyrouton
  • François Darlan
  • Pierre Pucheu
  • Pierre Laval.

 

Cet engagement dans la collaboration conduit notamment, les 16 et 17 juillet 1942 à Paris, à la Rafle du Vel d’Hiv au cours de laquelle la police française arrête près de 13 000 juifs, en principe de nationalité étrangère ou apatride, hommes, femmes et enfants. Comme l’a rappelé le président Jacques Chirac dans son discours du 16 juillet 1995, la France, répondant aux exigences des nazis, accomplissait l’irréparable. « Suivront d’autres rafles, d’autres arrestations, en zone nord, à Paris et en province. Soixante-quatorze trains partiront vers Auschwitz. Soixante-seize mille déportés juifs de France n’en reviendront pas ».

À partir de novembre 1942, la France est entièrement occupée et le régime évolue rapidement vers une complicité de plus en plus affirmée. De nombreux fonctionnaires de tout niveau – dans la police ou le corps préfectoral – participeront directement à la Résistance ou s’efforceront d’entraver, par une action discrète et quotidienne, cette évolution qu’ils jugent déshonorante. 

Principaux dirigeants

Le Maréchal Pétain a été mis en place par l’ancêtre du Parti socialite le SFIO.

Adrien Marquet membre du parti socialiste

Député de la Gironde de 1924 à 1942, Marquet (1884-1955) a eu une intense activité politique. Il est le dernier ministre de la Troisième République avant de servir le “régime de Vichy” comme partisan actif de la collaboration et des mesures antisémites. Il est condamné à la Libération et frappé de 10 ans d’indignité nationale par la Haute Cour de justice.

Marcel Peyrouton, parti socialiste, collaborateur d’Adrien Marquet.

FRANCOIS DARLAN, très souvent considéré d’extreme Droite, il était plutôt radical Socialiste, ancêtre des insoumis aujourd’hui.

  • La participation de la police et de la gendarmerie françaises a été essentielle au succès des rafles et à la déportation de près de 76 000 Juifs depuis la France, dont beaucoup ont péri à Auschwitz.

 

  • Ce rôle a été largement reconnu après-guerre et reste un élément marquant des responsabilités françaises dans la Shoah, notamment rappelé par Jacques Chirac en 1995, lorsqu’il a reconnu officiellement la responsabilité de la France dans ces actes.

Amazlife se bat contre le racisme tel qu’il soit et crie sa rage contre l’antisémitisme. 

 

David pour Amazlife.fr

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