L’homme le plus riche de France, l’homme qui à travers son empire du luxe (LVMH) lors de la présentation aux actionnaires des comptes du groupe LVMH nous a commenté la hausse que l’état souhaite appliquer pour les sociétés françaises faisant de gros profits. La vidéo nous en offre un extrait.
Bernard Arnault, via le groupe LVMH, est l’un des plus gros employeurs privés en France. LVMH compte environ 40 000 employés en France sur un total mondial dépassant les 200 000 salariés. Ce chiffre inclut les ateliers de production, les boutiques, ainsi que les fonctions support.
Concernant son discours sur la hausse des impôts, il met en avant un argument classique du patronat : une taxation trop forte pénaliserait la compétitivité et inciterait à la délocalisation. C’est un débat récurrent entre l’État, qui cherche à financer ses politiques publiques, et les grandes entreprises, qui veulent préserver leurs marges et leur capacité d’investissement.
Son parallèle avec les États-Unis de Trump est intéressant, car ce pays adopte une stratégie inverse : baisse d’impôts et incitations pour attirer les entreprises. Ce modèle a ses avantages, mais aussi ses limites, notamment en termes de financement des infrastructures publiques.

La question est donc de savoir si la surtaxation des grandes entreprises françaises risque vraiment de provoquer des délocalisations massives, ou si elles resteront en France pour des raisons stratégiques (savoir-faire, image de marque, proximité avec les clients).
Par son dernier discours, Bernard Arnault prévoit déjà la possibilité que de nombreuses sociétés françaises se délocalisent pour payer beaucoup moins d’impôts et de taxe, ce qui aggraverait considérablement la courbe du chômage.